J'avais prévu de visiter l'exposition de l'artiste chinois Weiwei. Après plusieurs heures de marche, en montée, la vue de l'immense escalier permettant d'accéder au début de l'exposition m'a littéralement figée sur place!
J'ai donc laissé ma soeur faire la visite de cette exposition à sa guise et je suis repartie tranquillement me promener avant d'aller m'installer à la Brasserie vaudoise où l'on s'est donné rendez-vous.
Je me suis promenée Place de la RIponne où il y a un petit marché de bric à brac hétéroclite: je me demande bien ce qu'ils arrivent à vendre à cette période où il y a encore des Marchés de Noël!?!
Ils ont quand même une vue imprenable sur le clocher de la Cathédrale mais: je ne crois pas que ça les intéresse vraiment.
Il y a ces boîtes de contrôle électriques, qui souvent maintenant, sont dépositaires d'oeuvres graphiques agréable à l'oeil.
Je ne me lasse pas de l'architecture du vieux Lausanne et de la vue sur ses toits.
Avant d'avoir froid, je me suis réfugiée au fumoir en profitant du Wifi de la Brasserie. Moi qui suis sédentaire depuis quelques années; c'était un peu comme un baptême du nomadisme branché. C'est plus qu'agréable.
Sinon, je revis les mêmes sensations qui faisaient mon quotidien avec mes collègues durant les pauses du midi. Peu importe la ville, la météo: je devenais touriste en me fondant dans la foule pour retrouver une ou plusieurs collègues au détour d'une rue, devant une boutique quand je ne les rejoignais pas pour le café en fin de repas avant de retourner ensembles au boulot.
RIen à voir avec la promenade du jour partagée avec une de mes soeurs! Comme je comprends ceux qui adorent partager ces moments avec leur fratrie. C'est d'autant plus précieux pour moi car c'est si rare que ce soit possible!
Ma soeur m'a rejoint et on a pris un bon café au chaud avant de rebrousser chemin gentiment, avec un arrêt chez Freitag pour régler un petit souci au sujet d'un achat fait quelques jours plus tôt. Puis descente jusqu'à la Place Centrale pour prendre le M2 et rallier Ouchy où mon chéri nous a rejoint pour souper.
Étonnamment le restaurant était à moitié vide. On a donc été tranquilles pour partager ce bon moment.