Ce roman est le 9ème de Paul Féval -1816-1887- que je lis. Le tout premier a inauguré ma liseuse, c'était La fabrique de crimes, que j'avais adoré.
Il a un style d'une telle vivacité, piqué d'un humour mordant qui rends la lecture hautement agréable et surprenante.
Pour celui-ci, la forme de narration introspective est un peu plus lourde que ce que j'ai lu avant mais avec de la patience: ça vaut la peine de se rendre au bout!
Dans ce livre, écrit sous forme autobiographique, nous suivons les grandeurs et misères de la famille du Meilhan, et de son influence dans la vie de la narratrice, Suzanne.
Celle-ci, après avoir passé quelques années dans cette famille, monte à Paris où elle devient sage-femme, afin d'affermir son indépendance. Elle est mêlée contre son gré aux résultats d'un meurtre commis il y a plusieurs années.
Intrigues, sur fond de magnétisme, elle traversera bien des déboires avant que justice ne soit faite devant tout le monde!