Film à l'apparente légèreté, on est vite plongés dans une spirale toxique- à mon avis-, du bien pensant, du terme juste, des exigences et revendications "féministes" appliquées de manière tyranniques par les épouses. 

Du côté professionnel, les 3 amis perdent leur entreprise et se retrouvent confrontés frontalement aux dénonciations plus ou moins légales sur les réseaux sociaux, au point de perdre leur société. 

Il y a des moments rigolos, d'autres qui créent un malaise. Reste que c'est à désespérer de constater l'énoooooooooorme décalage entre ces mecs aux propos du siècle dernier et l'intransigeance à laquelle ils sont confrontés dans leur quotidien. 

Assez bizarre cette histoire! 

Au milieu du film on ne sais pas trop qui est bizarre et qui est normal....

On en est pas trop certains à la fin non plus.... 

Après les série choc Dopesick et Painkiller qui nous présentent comment la crise des opioïdes a démarrée aux USA, voilà un film sur le même sujet avec une autre firme pharmaceutique avec les mêmes méthodes de persuasion et de corruption envers les médecins. 

Ici, on suit une jeune femme empêtrée dans des problèmes multiples s'en sortir grâce à un engagement providentiel comme commerciale devant dénicher un médecin acceptant de prescrire leur médicament. Ensuite; c'est l'escalade! 

Contrairement aux 2 séries qui nous présentent des victimes réelles de cette addiction, le film se concentre sur les démarches illégales pour augmenter ventes et profits. 

J'avoue qu'après avoir vu la série sur Madoff, ce film sur les magouilles de Vincent Lacroix  selon les mêmes subterfuges m'a laissée sur ma faim.... 

Sujet hyper délicat et oh! Combien d'actualité: définir, contourner ce qui est appelé la zone grise en termes juridiques pour rendre un jugement de viol. 

Attal en démontre tout le processus dans son film, avec délicatesse tout en rendant l'entourage, l'époque, la société de l'après #balancetonporc largement complice des moeurs du moment.