C'est presque un petit manuel philosophique que tout le monde devrait lire.
Avant même d'arriver à la moitié, j'ai décidé que j'allais le relire avant de le retourner dans l'armoire à livre. On étaient en mai.
Je viens de le reprendre, et c'est le mot car il me restait une dizaine de page pour le terminer!
L'idée d'une confession intime de Jésus était tout un défi, car l'écueil aurait été de le faire dévier de son essence même de Messie.
Sauf qu'il est droit dans ses bottes, divinement humain... et c'est justement ce qui est incarné dans ce roman. Déçu de ceux qu'il croyait ses amis, de ceux à qui il avait fait don d'un miracle; il s'est retrouvé devant Pilate avec une série de dénonciations d'une totale mauvaise foi à son encontre.
Pour la première fois, je crois, j'ai du mal à revenir à ma lecture principale parce que j'ai fait un intermède qui se prolonge parce que depuis 2 mois je privilégie la lecture de périodiques. Il y a aussi le fait d'une nouvelle routine: dîner en regardant soit un épisode d'une série, soit une portion de film.
Ce qui donne la dernière partie du roman 1234 de Paul Auster en attente, parce que le début de mon intermède m'a fait commencer le récit de Michel Drucker: ça ira mieux demain. Tout ça en plus de mon désir de relire-chose rare dans mon cas-le roman d'Amélie Nothomb que j'ai lu en début d'été.
J'ai terminé le livre de Drucker hier, il nous partage vraiment en détails son hospitalisation en période de confinement causé par la COVID-19, ainsi que tout le cheminement parcouru avant et après ses opérations du coeur.
L'automne me ramènera à Auster pour terminer ces 4 versions de Ferguson!