Et puis, comme annoncé à la fin de mon billet sur les surprises que ma soeur me destinaient, son itinéraire-réglé comme du papier à musique- a été chamboulé par un changement de programme chez ses amies où elle devait aller passer quelques jours.

En soi: rien de grave car ma soeur sait s'adapter rapidement. Mais le fait est que depuis son départ elle trimballait un assortiment de produits fins à base de canneberge élaborés au Québec.

Produits dont les contenants en verre avait son poids!

J'en ai hérité afin qu'elle poursuive son voyage avec une valise nettement plus légère.

Dommage pour ses amies car les canneberges enrobées de chocolat, genre glosets, sont absolument délicieuses!

Je n'ai pas encore goûté aux oignons confits, aux piments en gelé ni à la tartinade pure de canneberge mais ça ne saurait tarder.

Ce sera encore plein de petits moments gourmants durant l'année, moments qui sauront me rappeler sa visite.

Version bien réussie du fameux roman de Johanna Spyri, plus qu'agréable à regarder même si on connait l'histoirepar coeur .

Adaptation de la Bande dessinée assez bien réussie. Le charme désuet des années 60 est assez bien rendu qu'on ne voudrait en aucun cas habiter cette tour aux murs de carton!

Par contre, je n'avais pas vu venir la finale qui est très touchante!

On est à la Belle Epoque, les noirs sont tolérés, mais sans plus! Dans un petit cirque qui sillonne la campagne française, il y a un grand noir qui fait partie du spectacle. Il "joue" le rôle d'un cannibale. Les gens sont si ignorants qu'ils croient fermement que s'en est un vrai.

Un clown déchu qui n'arrive plus à se renouveller verra le filon à exploiter en faisant un duo avec ce grand noir qui deviendra son souffre douleur dont tous les spectateurs raffolleront. Mais.....

Autre souffre douleur auquel on s'attache. Jean-Claude est un être renfermé, hypocondriaque, timide et fragile physiquement au point de ne pas oser danser et s'il y va, contre son gré: c'est pour se faire bousculer par sa voisine du groupe de danse en ligne.

Sa vie va basculer après la rencontre d'un squatteur de mariages invétéré.

Malgré un rattrapage des films de James Bond, concentrés sur 2017; je ne suis pas spécialiste pour juger comme le font différents afficionados en comparant Spectre à Skyfall par exemple.

Dès les premières minutes de Spectre, on est emportés dans un tourbillon époustouflant sous l'ambiance du défilé de la fête des morts au Mexique.

C'est presqu'avec soulagement qu'on voit arriver le générique du début. Ensuite: c'est plus de 2 heures de suspence, de révélations au sujet des derniers attentats terroristes, même au sujet de l'enfance de Bond.... Excellent!

  Rodolphe Töpffer (ou Toepffer), Suisse né à Genève le 31 janvier 1799 et mort dans cette même ville le 8 juin 1846, est un pédagogue, écrivain, politicien et auteur de bande dessinée suisse, considéré comme le créateur et le premier théoricien de cet art.

Autrement dit: le Père de la BD.

Personnellement, je le sais depuis peu. Bon; il a fait tout plein d'autres choses aussi: pédagogue, polititien, écrivain.

Ce qui est nouveau, c'est que L'école supérieure de bande dessinée vient d'être créée à Genève avec une première volée de 18 élèves qui se formeront durant 2 ans à tout ce qui touche à la Bande dessinée. La toute première école du genre en Suisse.

La logique aurait voulu que cette école existe bien avant! La faute à la tradition de considérer l'art de la Bande dessinée comme art mineur j'imagine....

Quoiqu'il en soit: Tom Tirabosco, Cosey, Rosinski, Zep et tout plein d'autres auteurs de BD n'ont pas attendu cette école pour briller dans l'univers des Bandes dessinées.

Au printemps 2018, l'école recevra Guy Delisle entre janvier et mars pour deux semaines de formation avec ce québécois maître du journal autobiographique qui nous plonge dans les autres cultures, vue de l'intérieur:

PS: pour les intéressés, voici la liste des personnalités vivant ou ayant vécu en Suisse.

À peine la dernière page du Dictionnaire amoureux du Québec tournée, je me retrouve avec mon cher Dany qui revisite les codes de notre société qu'il a dû apprivoiser à son arrivée, il y a 40 ans, en tentant de les expliquer à Mongo qui débarque  à Montréal. 

Ce qui donne une autre version du même inventaire où il y a tellement de recoupements que n'importe quel sceptique sera confondu par cette pleine réalité de la société québécoise et de son Histoire. 

La version de la native, celle de l'émigré.  La vision du Sud versus le Nord. 

📖 Je retrouve avec délectation la plume de Laferrière qui sait mettre en lumière le moindre détail pour en faire une fresque démontrant que la société québécoise n'en est pas à une contradiction près, mais: que tout s'explique 😎

Comme c'est la tradition maintenant, on a eu la primeur sur la Télévision Suisse Romande du film Mommy de Xavier Dolan.

Quelques jours plus tard, il est passé sur ARTE, suivi de l'excellent documentaire de Tessa Louise-Salomé, expliquant la genèse du film. Documentaire à voir absolument pour bien comprendre l'univers de Xavier.

Le film maintenant, attendu comme toutes les productions de Xavier. Encore une fois c'est merveilleux pour moi de me plonger dans son univers qui décrit tellement bien *notre société.

J'y retrouve tous mes repères, comme toujours.

La fausse pudeur, le vernis n'existe pas pour ses personnages. Ils sont bruts, parfois brutaux dans le langage mais c'est comme ça chez nous! Cette violence est nécessaire pour se dire les vraies choses, l'hypocrisie crasse n'a pas sa place.

Déjà, dans la première scène, après l'accident: les tabarkaks qu'on peut lire sur les lèvres de Diane sont comme une caresse pour moi. Nul besoin de sacres tonitruants; par contre ils sont bien présents!

Sinon on a les variantes: esprit, calique, etc.

Il y a aussi les expressions que je ne peut pas employer ici. Exemple: S'habiller comme la chienne à Jacques! En 19 ans: je l'ai sortie pour la première fois il y a quelques semaines.

Sinon, je ne vous raconte pas l'histoire: il faut voir le film!

* Le Québec.