Exactement le genre de film pour meubler une soirée où le rhume m'interdit des trucs trop compliqués. Cet ovni où le meilleur se trouve dans la prestation des invités, est parfait! 

Ce film raconte tout en douceur, ok: c'est relatif, comment des parents qui vivent en s'appuyant littéralement sur la Bible, tentent de garder dans le droit chemin, leur fils qui au début est juste soupçonné d'homosexualité! 

On y voit le genre de séminaire imposé aux jeunes gens, garçons et filles pour leur inculquer à force de persuasion martelée qu'ils sont dans le péché, même quand ce n'est pas le cas comme pour le personnage principal de cette histoire. 

Donc, en douceur parce qu'il n'y a pas d'acharnement thérapeutique ou médical, la violence est plutôt dans la stigmatisation et la notion de culpabilité. Au séminaire ça se traduit par des humiliations devant le groupe. Au point de mener au suicide de certains. 

Notre jeune homme s'en sort pas mal au final, on ne sera pas surpris que la plupart des moniteurs de l'époque sont sortis du placard et vivent ouvertement leur homosexualité, notamment grâce à une certaine ouverture d'esprit nouvelle.

Sauf que...... en 2022: ces séminaires existent encore dans certains états américains..... 

Sorti en salle en 1992 , j'ai souvent entendu parler de ce film sans avoir la possibilité de le voir. C'est chose faite et franchement: c'est aberrant de voir avec quelle facilité ces enquêteurs de la Nouvelle-Orléans arrivent à retrouver des témoins, à recoller les faits, à démasquer ce sombre complot qui fut transformé dès le départ en "fake news" au sujet de l'assassinat de Kennedy! 

C'est fascinant la manière dont ce procureur a décortiqué ce coup d'état maquillé en assassinat, seul contre tous: il aura secoué le cocotier sans  toutefois réussir à obtenir la culpabilité du seul protagoniste qu'il avait sous la main. 

Un grand film, une sombre histoire.... 

Quelle belle brochette d'acteurs! On trouve un Christian Bale en beauf obèse, arnaqueur qui a bien rodé sa technique.

Hélas, il sera embarqué dans  un piège qui prévoit harponner les grands pontes de la fraude: il se retrouve avec la mafia et les autorités fédérales qui ne le lâchent plus. Saura-t'il avoir le dessus?

C'est le genre de film que j'aime plus ou moins, grâce à Hugh Jackman à l'affiche j'ai regardé de quoi il retournait.

L'histoire n'est en rien surprenante, les effets spéciaux et gadgets innombrables tiennent plus de la curiosité tant il y en a quasiment trop.

Un film qui se regarde, sans plus. Dire qu'il y a une suite.....

Voilà un film familial qui met à l'honneur les joueurs d'arcade des années 80! Le scénario est original, même si on devine l'intrigue: c'est tellement bien fait qu'on y croit! On passe un super bon moment.

Dans le cadre de la Nuit du cinéma suisse, ce film tourné au Québec m'a intrigué. Bernasconi filme magnifiquement les grands espaces, les routes sans fin qui rejoignent l'horizon et les "petits camions" des grands chantiers du nord québécois.

Par contre pour ce qui touche aux humains: c'est plutôt loupé. Si on oublie la sublime prestation d'Evelyne Brochu, il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent. On ne nous explique pas les liens qui lient le policier suisse venu passer 3 mois en paix à pêcher avec la mère amérindienne qui vient de perdre son fils soufflé par un fardier.

Et franchement: j'adore Marthe Keller mais c'est totalement incongru de la poser en grand-mère d'une famille typiquement québécoise!

Pour bien terminer le mois: retour à un classique de 1982 qui nous ramène en 154e en Ariège où le retour du dénommé Martin Guerre, parti 8 ans plus tôt, va changer la vie de tout le village!