Dans une ville américaine fictive, on se retrouve à l'époque si bien illustrée dans la série Mad Men. L'étroitesse d'esprit du principal personnage est particulièrement flagrant et désolant de naïveté
Imaginez qu'il se base sur le contenu d'un journal dans lequel il prends tout ce qu'il y lit au pied de la lettre pour se faire une opinion qu'il ne se contente pas d'adopter, il la partage ensuite avec conviction avec son entourage.
Cette satire de la société américaine par Sinclair Lewis a été publié en 1922.
La description de l'uniformité de la masse allait jusqu'à l'aménagement intérieur quasi identique de chaque foyer au point qu'il comportait invariablement un piano- non utilisé-, des livres placés à des endroits judicieux visuellement et qui n'avaient jamais été ouverts et ce ne sont que de petits exemples de la volonté de l'Américain moyen à vouloir briller en société-fermée- avec la conviction intime de valoir mieux que tous les autres réunis!
Pour ma part, c'est un peu comme un retour dans le passé, dans mes souvenirs d'enfance grâce aux détails de l'époque, comme par exemple la mode de se gominer les cheveux avec du Brylcreem qu'utilisait mon Pop Ce n'est donc pas d'hier que les hommes utilisent du gel capilaire
Autre souvenir relié à Pop: la mention faite au plaisir que M. Babbitt avait à lire le strip de Mutt & Jeff dans son journal! C'était la BD préférée de Pop
C'est plein aussi de petites phrases assassines du point de vue littéraire, liées à l'époque de la rédaction, comme: - Elle avait atteint une maturité définitive, pour décrire son physique de dame d'un certain âge…. Une lecture qui fait du bien quoi