Le début du film a plutôt l'air destiné à un très jeune public parce que bon… on est quand même dans un film au sujet des Avengers!
On est pourtant pratiquement sur le même pied que Peter qui en fait des tonnes pour intégrer l'équipe de super héros. Nous aussi on ronge notre frein et puis hop: Spiderman prends de gros risques pour affronter à lui tout seul cette bande de contrebandiers d'armes hybrides à destruction massive…. À partir de là, la magie opère
Comment un accident de la route, somme toute banal, génère une spirale infernale qui va leur pourrir la vie et ce sera la pire journée de leur vie à tous les deux!
Tous les coups bas sont permis!
Alors là! Ce film m'a pris aux tripes pour plusieurs raisons. Tout d'abord: la précarité des habitants pour qui le moindre bout de charbon volé et vendu peut leur valoir du lait ou autre chose à manger. Les enfants doivent apprendre très jeune à se débrouiller pour participer à cette survie familiale.
Ensuite, la transition entre le petit village perdu dans la campagne et la foule compacte où le petit Saroo se retrouve perdu, seul parmi la cohue qui malgré qu'elle soit à l'écran m'étouffe littéralement.
Du haut de ses 5 ans, Saroo est confronté à plein d'enfants comme lui qui sont seuls et tentent de survivre dans ce monde encombré. Il finira à l'orphelinat qui chapeaute des adoptions, Saroo se retrouve en Australie chez un couple charmant, il fera sa vie avec eux et deviendra un jeune homme prometteur.
C'est plus tard, lors de ses études qu'il rencontrera d'autres indiens qui comme lui ont été adoptés. Il deviendra vital pour lui de retrouver son village d'origine, ainsi que sa famille. C'est là que la troisième raison de mon émoi arrive car bien que n'ayant pas vécu avec ma famille, élevée - et non adoptée - par un oncle et une tante: j'ai toujours su quel privilège c'était de connaître et côtoyer régulièrement mes frères et sœurs, ainsi que mon père biologique.
Une mention toute spéciale au petit Sunny Pawar qui porte le film sur 85% du temps
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