Après avoir vu le documentaire Netflix Bad Vegan qui raconte comment une jeune femme intelligente et indépendante se fait avoir durant des années par un manipulateur, j'ai enchaîné avec ce film qui finalement traite du même sujet! 

Comment des foules entières sont portées par des vagues d'amour déversées par des pasteurs et donnent généreusement à plusieurs reprises de petits et gros montant d'argent? 

Ici, c'est Tammy Faye, enfant rejetée de l'église de son pasteur de beau-père, sous le prétexte que sa mère a divorcé avant de le marier... un jour elle décide d'entrer et se joint à la cérémonie, on la voit comme possédée par le Christ...... 

Elle consacrera sa vie à partager cet amour de Dieu avec son mari de pasteur. De couple tendance inspirant, ils s'englueront dans la débauche ostentatoire de richesses matérielles grâce aux détournements de fonds.... 

La chanson finale de Tammy m'a directement replongée dans l'ambiance des séminaires d'Amway, moins fanatiques mais tout autant prenant aux tripes.... 

Ouf! Un des premiers films, sinon LE premier, sorti en salle à leur réouverture au début de la pandémie; j'ai lu plein de critiques affirmant que c'était un film difficilement lisible.... 

Ce n'était probablement pas un bon choix de film à aller voir suite aux différentes formes de confinement, connaître l'univers de Nolan est assurément un atout majeur, aimer la SF aussi! 

Bref, avant même de le visionner: j'avais prévu de le faire une 2^e fois en l'espace de quelques jours, chose que je fait rarement. 

En fait, j'en ai savouré chaque minute avec attention et intérêt et j'ai adoré! 

Un simple cambriolage dans une magnifique propriété dont les portes ne sont pas verrouillées tourne à la prise d'otages quand les riches propriétaires rentrent avant le départ du voleur.

S'en suit de longues heures, un jour et demi en fait, où ces 3 personnages devront cohabiter. La tension est soutenue en grande partie par une musique digne d'un film de Hitchcock. 

On retrouve nos deux policiers atypiques sur une enquête en province. Sauf les effets visuels hautement colorés: il n'y a pas grand surprises. Un bon film pour se changer les idées mais ne vous attendez pas aux fous rires......

J 'ai été totalement conquise par Joker qui nous propulse au coeur de Gotham dans la vie particulière de cet homme timide qui vit de petites prestations de clown, qui se fait  terrasser sauvagement dans la rue par une bande d'adolescents, mettre à la porte à cause de celà. 

Cette genèse du Joker est magnifiquement cohérente avec l'univers de Batman. C'est bouleversant de voir la transformation du bonhomme et de l'acteur qui l'interprète magistralement. 

Comédie sans prétention; c'est justement ce qui fait son succès! 

Malgré la grande naïveté de ce flic de Belleville, on y croit et ça marche! 

On est en 1964 à Paris, Alberto Giacometti, très en vogue, demeure un solitaire grincheux, jamais satisfait de son travail. 

Ses journées se passent essentiellement dans son immense atelier encombré d'une multitude de sculptures, dont le sol est jonché des mégots qu'il y éteints sans plus se préoccuper d'eux ensuite. 

Ce Suisse italien y planque aussi des liasses de billets car il n'a aucune confiance envers les banques! 

Il est pourtant un ami assez patient, pour accepter de poser pour lui, avec l'espoir de posséder un tableau de ce peintre qu'il admire malgré tout. 

S'il était vraiment comme décrit dans ce film: Giacometti était absolument invivable! Peu importe le sujet abordé: il avait toujours un argumentaire solide pour vous contredire! 

Un deuxième volet palpitant!