Je ne savais pas trop à quoi m'attendre tant les franchises de super-héros rivalisent d'originalité pour faire tourner leurs héros!

On est vite plongés dans l'univers de Gotham City dont la violence n'a d'égal que la folie ambiante qui tourne autour du Joker et de ces nouveaux méta-humains. 

Le scénario tient la route, l'humour aussi est au rendez-vous. Des suites sont déjà annoncées. 

Superbe film qui a habilement croisé ces destins de femmes noires extraordinaires au temps de la ségrégation, ou comment la course aux étoiles a servi à ouvrir les esprits dans une société qui se targuait d'envoyer des hommes dans l'espace tout en appliquant une ségrégation totalement débile envers les noirs.

Même si c'est une fiction, on y apprends plein de choses sur cette époque. C'est intéressant aussi de voir les séquences visuelles des événements réels. 

Plongée dans le passé avec ce film sorti en 2001 qui a tout pour me plaire. Tout d'abord les 2 acteurs principaux. 

C'est fou comme Connery ressemble à Dujardin dans ce film, tant qu'à Sutherland; il me fait toujours penser à Gaétan Labrèche. 

Le début du film est rigolo avec une touche d'humour toute british lors de la rencontre au jardin avec le banquier. Il y a un échange d'allusions salaces sous forme de jeux de mots entre sa femme et le briguant qui se fait passer pour un riche homme d'affaires.

Il y a aussi un tic rigolo que Sutherland fait régulièrement avec ses doigts, le tout agrémenté d'un bruitage efficace. La finale sur le toit des wagons de train est épique, surtout quand on sait que Connery a lui-même fait ses cascades! 

Avec Tarantino il faut s'attendre à tout! Nature brute et brutale, blizzard à glacer le sang des spectateurs à force d'entendre siffler le vent et de voir l'espace entre les planches des différents bâtiments quand ce n'est pas un des personnages qui s'aventure sur le trajet extrêmement long entre la mercerie, l'écurie ou les WC extérieures! 

Malgré la limpidité du titre, on se prends à croire qu'il y a un personnage sympa ou deux….. 

Une famille normale, unie, voit sa vie parisienne impossible à poursuivre. Ils devront se séparer pour avoir plus de chance d'échapper aux allemands qui traquent les juifs dans la capitale. 

On suit le périple des deux plus jeunes de la fratrie qui se rendent à Nice, point de rendez-vous pour les retrouvailles. Sauf que peu de temps après ils devront à nouveau se cacher et user d'astuces pour se faire passer pour catholiques. Histoire touchante avec des acteurs confirmés mais aussi ces deux jeunes très convaincants dans leurs rôles. 

Du stress hurlant de Crazy Night à celui lourd de silence de Raison d'État, tout est vraiment différent. De là à dire que ça s'équilibre....

 Crazy Night:

Pour tenter de rompre la routine qui s’installe dans leur couple, Phil et Claire Foster décident de passer une soirée extraordinaire dans le restaurant le plus en vue de Manhattan. Sans réservation, ils n’ont d’autre choix que de se faire passer pour un autre couple, les Triplehorn, afin d’obtenir une table. Mais à peine leurs entrées terminées, leur imposture est dévoilée par des gangsters impitoyables à la recherche des Triplehorn. Les Fosters sont obligés de fuir pour sauver leur peau, et se retrouvent alors plongés dans une série improbable d’embrouilles à travers la ville. C’est le début d’une nuit démente qui va leur permettre de faire exploser, entre autres, la monotonie de leur couple… Une chose est sûre : ils ne sont pas prêts d’oublier cette soirée.

L'histoire est menée rondement et pleine de rebondissements: j'ai bien aimé!

 Raison d'État:

L'histoire d'Edward Wilson, qui dès son tout jeune âge est confronté à la mort par le suicide de son père est liée à la naissance de la CIA. Créée pour se protéger durant la Guerre, cet organe de renseignements et de surveillance sert aussi à espionner durant la guerre froide. Des erreurs et trahisons mèneront à la bataille perdue de la Baie des cochons à Cuba, ainsi qu'à la schysophrénie de tout le peuple américain, qui en conservera des séquelles durant des décennies.

Surveillance de son collègue, de son voisin, secrets au sein des familles....Période pas très glorieuse des USA!