J'ai enfin mis la main dessus! Depuis le temps! Je tombais toujours sur la version grand format quand je désirais avoir la version poche. Je l'ai trouvé sur le Net et je l'ai lu quasiment d'une traite.
Je crois bien que tous ceux qui l'ont lu seront d'accord avec moi: il y a beaucoup de redites et de descriptions répétitives superflues. Moi, ça m'a ralentie dans ma lecture et légèrement agacée à la longue. On parle quand même d'un volume de 834 pages!
Il y a aussi le mélange des temps qui passent du passé au présent, ce qui est normal vu les sauts dans le temps. Quand arrive une portion de texte à l'imparfait; ça me gêne un peu. Comme quand je lis: nous fûmasse sur le trottoir. *
Puis, je repère immédiatement ce que je relève pour mes rubriques des Phrases suspectes. Dicker a beau être un écrivain suisse, il me semble qu'il n'y en avait pas dans les deux livres que j'ai déjà lu de lui.
En voici 2 exemples: - Je n'ai réalisé que plus tard......
- Nous avions perdu un temps et une énergie précieux.
Autrement, à force d'amener le lecteur aux USA, les milles sont écrits en anglais: miles.
D'accord, ce ne sont que des petits détails, sauf que quand on est Nord-Américaine, on décèle facilement les travers helvétiques dans le récit et c'est exactement ce que je reproche à Joël dans celui-ci.
* Ma critique vous donne peut-être l'impression que j'ai scruté ce roman, dans les moindres détails, mais pas du tout! Je laisse passer normalement sauf que là, avec une telle quantité: c'est pas possible.
Puis, dans mon hebdomadaire dominical, A. Rebetez, journaliste que j'adore, relève exactement le même travers dans l'autobiographie de Sarkozy! Ce quîl considère comme un faux pas à son avis... que je partage!
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